Lettrede Guy MĂŽquet Ă ses parents et son frĂšre : « Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir ! » Le 22 Octobre 1941, Guy MĂŽquet, le plus jeune des 27 otages du camp de Chateaubriant, Ă©tait fusillĂ©. Militant communiste, arrĂȘtĂ© suite Ă une dĂ©nonciation anonyme, ce jeune garçon de 17 ans, incarne lâhonneur de la France et de la lutte contre le
Le 22 octobre, Ă la demande de Nicolas Sarkozy, on lira dans tous les lycĂ©es de France la lettre poignante que Guy MĂŽquet adressait Ă sa famille avant dâĂȘtre fusillĂ© par les nazis. Il ne sâagit pas de faire quelque chose de sottement cocardier et patriotique... », a expliquĂ© le ministre de lâĂ©ducation nationale. DĂšs le 22 mai, nous avions regrettĂ©, avec Jean-Paul Houssay, que Nicolas Sarkozy nâait pas associĂ© la mĂ©moire de Michel Missak Manouchian Ă celle de Guy MĂŽquet. Tous deux Ă©taient militants communistes ; tous deux ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s par les nazis ; la lettre de Manouchian se prĂȘtait davantage Ă lâillustration des propos de Nicolas Sarkozy, sauf que... Ă©videmment, il nâĂ©tait pas français. On peut Ă©galement dĂ©plorer, avec Pierre Schill et Jean-Pierre AzĂ©ma, lâinstrumentalisation politique de lâhistoire Ă laquelle sâest livrĂ© le prĂ©sident de la RĂ©publique [1]. [PremiĂšre mise en ligne le 22 mai 07, mise Ă jour le 3 oct. 07] Missak Manouchian Missak Manouchian, nĂ© armĂ©nien en septembre 1906, est arrivĂ© en France en 1925. Communiste, engagĂ© dans la rĂ©sistance, il a menĂ© Ă la tĂȘte de son groupe une guĂ©rilla incessante contre les Allemands. ArrĂȘtĂ© le 16 novembre 1943, il fut jugĂ© comme un Ă©tranger qui met la France en pĂ©ril. Le prĂ©sident de la cour martiale qui le jugeait voulait faire savoir Ă lâopinion française Ă quel point leur patrie est en danger ». CondamnĂ©s, Manouchian et vingt et un de ses camarades furent exĂ©cutĂ©s au Mont-ValĂ©rien le 19 fĂ©vrier 1944. Manouchian nâĂ©tait pas français. Le groupe de rĂ©sistants dont il Ă©tait le chef, outre trois Français, Ă©tait constituĂ© de huit Polonais, cinq Italiens, trois Hongrois, deux ArmĂ©niens, un Espagnol, une Roumaine et parmi eux neuf Ă©taient juifs [2]. La derniĂšre lettre de Missak Manouchian Ma ChĂšre MĂ©linĂ©e, ma petite orpheline bien-aimĂ©e, Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons ĂȘtre fusillĂ©s cet aprĂšs-midi Ă 15 heures. Cela mâarrive comme un accident dans ma vie, je nây crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais. Que puis-je tâĂ©crire ? Tout est confus en moi et bien clair en mĂȘme temps. Je mâĂ©tais engagĂ© dans lâArmĂ©e de LibĂ©ration en soldat volontaire et je meurs Ă deux doigts de la Victoire et du but. Bonheur Ă ceux qui vont nous survivre et goĂ»ter la douceur de la LibertĂ© et de la Paix de demain. Je suis sĂ»r que le peuple français et tous les combattants de la LibertĂ© sauront honorer notre mĂ©moire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je nâai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce quâil mĂ©ritera comme chĂątiment et comme rĂ©compense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternitĂ© aprĂšs la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur Ă tous... Jâai un regret profond de ne tâavoir pas rendue heureuse, jâaurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier aprĂšs la guerre, sans faute, et dâavoir un enfant pour mon bonheur, et pour accomplir ma derniĂšre volontĂ©, marie-toi avec quelquâun qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires je les lĂšgue Ă toi Ă ta sĆur et Ă mes neveux. AprĂšs la guerre tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat rĂ©gulier de lâarmĂ©e française de la libĂ©ration. Avec lâaide des amis qui voudront bien mâhonorer, tu feras Ă©diter mes poĂšmes et mes Ă©crits qui valent dâĂȘtre lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible Ă mes parents en ArmĂ©nie. Je mourrai avec mes 23 camarades tout Ă lâheure avec le courage et la sĂ©rĂ©nitĂ© dâun homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je nâai fait de mal Ă personne et si je lâai fait, je lâai fait sans haine. Aujourdâhui, il y a du soleil. Câest en regardant le soleil et la belle nature que jâai tant aimĂ©e que je dirai adieu Ă la vie et Ă vous tous, ma bien chĂšre femme et mes bien chers amis. Je pardonne Ă tous ceux qui mâont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal sauf Ă celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. Je tâembrasse bien fort ainsi que ta sĆur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de prĂšs, je vous serre tous sur mon cĆur. Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari. Manouchian Michel Guy MĂŽquet Lorsque son pĂšre, dĂ©putĂ© communiste, est dĂ©portĂ© dans un bagne en AlgĂ©rie en 1939, Guy MĂŽquet, alors ĂągĂ© de 16 ans, dĂ©cide dâentrer dans les Jeunesses communistes. ArrĂȘtĂ© un an plus tard lors dâune distribution de tracts clandestine Ă Paris, il est transfĂ©rĂ©, malgrĂ© son acquittement, au camp de ChĂąteaubriant Loire-Atlantique. Guy MĂŽquet fut fusillĂ© le 22 octobre 1941, avec vingt-six autres otages, en guise de reprĂ©sailles Ă la suite de lâexĂ©cution dâun commandant allemand par trois jeunes communistes Ă Nantes le 20 octobre 1941. Il nâavait pas dix-huit ans. La lettre dâadieu de Guy MĂŽquet Ma petite maman chĂ©rie,mon tout petit frĂšre adorĂ©,mon petit papa aimĂ©, Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, câest dâĂȘtre courageuse. Je le suis et je veux lâĂȘtre autant que ceux qui sont passĂ©s avant moi. Certes, jâaurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cĆur, câest que ma mort serve Ă quelque chose. Je nâai pas eu le temps dâembrasser Jean. Jâai embrassĂ© mes deux frĂšres Roger et Rino. Quant au vĂ©ritable, je ne peux le faire hĂ©las ! JâespĂšre que toutes mes affaires te seront renvoyĂ©es elles pourront servir Ă Serge, qui je lâescompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je tâai fait ainsi quâĂ ma petite maman, bien des peines, je te salue une derniĂšre fois. Sache que jâai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu mâas tracĂ©e. Un dernier adieu Ă tous mes amis, Ă mon frĂšre que jâaime beaucoup. Quâil Ă©tudie bien pour ĂȘtre plus tard un homme. 17 ans et demi, ma vie a Ă©tĂ© courte, je nâai aucun regret, si ce nâest de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, câest dâĂȘtre courageuse et de surmonter ta peine. Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cĆur dâenfant. Courage ! Votre Guy qui vous aime. Guy DerniĂšres pensĂ©es vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir ! Je me demande si on nâessaye pas de faire dire Ă cette lettre ... par Jean Paul Houssay [3] La lettre de Guy MĂŽquet Ă ses parents est bien sĂ»r Ă©mouvante et tĂ©moigne dâun courage Ă©tonnant pour un jeune homme de 17 ans. Avec tout le respect que lâon doit Ă ce jeune rĂ©sistant, je me demande si on nâessaye pas de faire dire Ă la lettre quâil a laissĂ©e un peu plus que ce quâelle ne rĂ©vĂšle effectivement. Dans le discours de Nicolas Sarkozy, on peut lire entre autres âŠun jeune homme de 17 ans qui donne sa vie Ă la France, câest un exempleâŠpour lâavenir » - il est essentiel dâexpliquer Ă nos enfants ce quâest un jeune Français ⊠ce quâest la grandeur dâun homme qui se donne Ă une cause plus grande que lui. » Encore une fois, avec toute lâadmiration que jâĂ©prouve pour le courage de Guy MĂŽquet, jâai du mal Ă trouver dans sa lettre cet amour de la France, ce sacrifice pour une cause plus grande que lui. Peut-ĂȘtre que ce jeune hĂ©ros Ă©tait effectivement animĂ© de ces sentiments mais sa lettre, extrĂȘmement courageuse encore une fois, est plutĂŽt un tĂ©moignage dâamour et de soutien adressĂ© Ă sa famille, avec une prĂ©occupation pratique assez Ă©tonnante que toutes ses affaires seront renvoyĂ©es et quâ elles pourront servir Ă Serge ». Effectivement, il souhaite aussi que sa mort serve Ă quelque chose » et Ă son pĂšre il dit Sache que jâai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu mâas tracĂ©e ». On peut voir Ă©voquĂ© lĂ lâamour de la France, une cause plus grande que lui ». Mais peut-ĂȘtre aussi lâaversion pour le nazisme, la dĂ©testation dâun rĂ©gime totalitaire, lâamour de la libertĂ©, ce qui nâest pas tout Ă fait la mĂȘme chose. _______________________________ Pourquoi je ne lirai pas la lettre de Guy MĂŽquet Ă mes Ă©lĂšves Ă la rentrĂ©e par Pierre Schill, professeur dâhistoire-gĂ©ographie Ă MontpellierLibĂ©ration le 22 mai 2007 Il est imprudent dâinstrumentaliser politiquement lâhistoire et de nâen livrer quâune vision Ă©motionnelle. Nicolas Sarkozy vient dâindiquer que sa premiĂšre dĂ©cision » de prĂ©sident sera de faire lire chaque dĂ©but dâannĂ©e dans tous les lycĂ©es la derniĂšre lettre du jeune rĂ©sistant communiste Guy MĂŽquet, fusillĂ© Ă 17 ans en 1941. Professeur dâhistoire-gĂ©ographie a priori concernĂ© par cette initiative, je voudrais expliquer pourquoi, sans vouloir remettre en cause lâautoritĂ© du nouveau prĂ©sident de la RĂ©publique, je ne lirai pas cette lettre dans un tel cadre. La premiĂšre raison tient Ă lâinstrumentalisation politique de lâhistoire par Nicolas Sarkozy. Lâhistorien GĂ©rard Noiriel, un des animateurs du ComitĂ© de vigilance face aux usages publics de lâhistoire CVUH, avait, parmi les premiers, montrĂ© les ressorts de lâusage de lâhistoire dans le discours public du candidat de lâUMP son rĂ©cit mĂ©moriel a pour fonction de transcender les appartenances partisanes, avec notamment pour objectif de fabriquer un consensus occultant les rapports de pouvoir et les luttes sociales » voir les usages de lâhistoire dans le discours public de Nicolas Sarkozy. Câest bien le sens de ses nombreuses rĂ©fĂ©rences aux figures tutĂ©laires de la gauche, qui ne sauraient valoir blanc-seing pour une captation dâhĂ©ritage durable le nom de Guy MĂŽquet figurait dans le rĂ©cent panthĂ©on du candidat Sarkozy, et son engagement rĂ©sistant, indissociable de son engagement communiste, nâa rien Ă gagner Ă devenir le prĂ©texte Ă une lecture Ă©difiante aux lycĂ©ens de France. Pour sâen convaincre, il suffit de se rappeler les suites de lâescapade maltaise du nouveau prĂ©sident Vincent BollorĂ© a justifiĂ© le financement de cette croisiĂšre en faisant un parallĂšle indigne avec une visite de LĂ©on Blum dans sa famille en 1947. Et voilĂ comment le nom de lâancien prĂ©sident du Conseil du Front populaire, lui aussi maintes fois Ă©voquĂ© durant la campagne Ă©lectorale, pouvait ĂȘtre utilisĂ© au nom de la dĂ©fense de petits intĂ©rĂȘts politiques. Il me semble donc imprudent dâexposer au mĂȘme risque dâinstrumentalisation la mĂ©moire de Guy MĂŽquet. La seconde raison, tout aussi importante me semble-t-il, est liĂ©e Ă des considĂ©rations pĂ©dagogiques. Vouloir faire lire en dĂ©but dâannĂ©e cette lettre risque de limiter cet exercice Ă une sĂ©quence Ă©motionnelle Ă laquelle la lettre se prĂȘte particuliĂšrement bien. Je ne sais pas sâil sâagit lĂ de la motivation profonde de cette initiative ; est-il permis de rappeler au nouveau prĂ©sident que lâenseignement de lâhistoire ne sâaccommode pas de ce seul registre mais a toujours besoin de sens, câest-Ă -dire en lâoccurrence dâune remise en perspective dans un contexte Ă©largi. Or il existe dĂ©jĂ pour ce faire un cadre qui concerne quasiment tous les lycĂ©ens des filiĂšres gĂ©nĂ©rales, technologiques ou professionnelles, celui des programmes officiels dâhistoire et de lâĂ©tude de la Seconde Guerre mondiale. Laissons donc aux enseignants dâhistoire-gĂ©ographie leur autonomie pĂ©dagogique dans leur façon dâaborder lâenseignement de la RĂ©sistance nombreux sont ceux qui sâappuient dĂ©jĂ sur ces derniĂšres lettres de fusillĂ©s dont un recueil rĂ©cent offre un large choix et permet une utilisation approfondie seule Ă mĂȘme de dĂ©passer le registre Ă©motionnel, avec des lettres complĂ©mentaires Ă celle de Guy MĂŽquet dans lesquelles certains de ces hĂ©ros » reviennent sur les raisons de leur entrĂ©e en rĂ©sistance » Guy Krivopissko, La vie Ă en mourir. Lettres de fusillĂ©s 1941-1944, Paris, Tallandier, 2003. Seul le cadre de cet enseignement structurĂ© permettra dâaborder lâhistoire dans sa complexitĂ© et de ne pas en rester Ă sa caricature voire Ă son dĂ©ni, la reconstruction dâun passĂ© sans histoire » dĂ©fendue par Nicolas Sarkozy. Pierre Schill Refuser une caporalisation mĂ©morielle Sans doute lâhistoire nâappartient-elle pas quâaux historiens. Il est du rĂŽle de la reprĂ©sentation nationale comme du prĂ©sident de la RĂ©publique de proposer, susciter commĂ©morations et hommages, mais non dâĂ©dicter ce que lâon doit enseigner. Rappelons que, en juillet 1995, Jacques Chirac a fait repentance pour lâattitude de lâĂtat, de la France, dans les dĂ©portations des Juifs de France ; câĂ©tait la parole du chef de lâĂtat, elle comptait, ce nâĂ©tait pourtant pas la vulgate et le texte eut dâautant plus de retentissement quâil nâĂ©tait assorti dâaucune obligation. Son successeur ferait bien de mĂ©diter cet exemple. Beaucoup refusent lâidĂ©e de cette caporalisation mĂ©morielle une lettre lue dans tous les Ă©tablissements scolaires, tous les ans, le mĂȘme jour, sinon Ă la mĂȘme heure ?, quasiment au garde-Ă -vous ? Laissons donc les enseignants organiser leur cours comme ils lâentendent et, sâils font le choix de cette lettre, ils sauront la lire au bon moment, mise en perspective par les travaux qui lâĂ©clairent. » Jean-Pierre AzĂ©maextrait de Guy MĂŽquet, Sarkozy et le roman national », LâHistoire, sept. 07ï»żDefait, je suis tombĂ©e sur la lettre de Guy MĂŽquet Ă ses parents. En tant que reporter, journaliste, jâai les oreilles ouvertes Ă tout ce qui passe. Ă ShanghaĂŻ,
La lettre de Guy MĂŽquet Ă la veille de sa mise Ă mort, 22 octobre 1941Ma petite maman chĂ©rie, mon tout petit frĂšre adorĂ©, mon petit papa aimĂ©,Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'ĂȘtre courageuse. Je le suis et je veux l'ĂȘtre autant que ceux qui sont passĂ©s avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cĆur, c'est que ma mort serve Ă quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassĂ© mes deux frĂšres Roger et Rino. Quant au vĂ©ritable je ne peux le faire hĂ©las ! J'espĂšre que toutes mes affaires te seront renvoyĂ©es elles pourront servir Ă Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'Ă ma petite maman, bien des peines, je te salue une derniĂšre fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as dernier adieu Ă tous mes amis, Ă mon frĂšre que j'aime beaucoup. Qu'il Ă©tudie bien pour ĂȘtre plus tard un ans 1/2, ma vie a Ă©tĂ© courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'ĂȘtre courageuse et de surmonter ta ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon coeur d'enfant. Courage !Votre Guy qui vous elle me touche Ă mort sa lettre, Ă 17 ans j'ose pas imaginer la catastrophe qu'auraient Ă©crit notre gĂ©nĂ©ration... Maintenant ça " se bat " et ça dĂ©prime pour un club de football, c'est ridicule Message Ă©ditĂ© le 27 juin 2022 Ă 104055 par mayochup061
Lettreschoisies et prĂ©sentĂ©es par Guy Krivopissko (2003), La vie Ă en mourir. Lettres de FusillĂ©s(1941-1944) Au delĂ de la polĂ©mique sur la lecture devant les Ă©lĂšves de la lettre de Guy MĂŽquet, il convient de rappeler que cette commĂ©moration, câest avant tout celle de la RĂ©sistance. 1) Qui Ă©tait Guy MĂŽquet ? Guy MĂŽquet a 16 ans
The gateway did not receive a timely response from the upstream server or application. Apache/ Ubuntu Server at Port 80 GuyMĂŽquet : Chateaubriant, le 22 octobre 1941 ** / GĂ©rard Streiff (2007) C'est le rĂ©cit de cette journĂ©e tragique du 22 octobre 1941, heure par heure, la derniĂšre de ce jeune communiste de 17 ans, qui est relatĂ©e ici, vĂ©cue par Guy MĂŽquet lui-mĂȘme se doutant, Ă son rĂ©veil, de l'imminence d'un Ă©vĂ©nement inhabituel, mais aussi par Touya, le sous-lieutenant de gendarmerie, par ses Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de lâhomme, mais pas assez pour assouvir son aviditĂ©. » Mahatma Gandhi Ce site utilise des cookies pour amĂ©liorer votre confort. Nous considĂ©rons que vous les accepter mais vous pouvez les refuser. RĂ©glagesAccepter SE3wx5. 308 283 359 279 370 347 310 92 142